Pélerinage-Chemin Kempt, Marche nordique, danses de ligne et vtt

Projet de pélerinage chemin Kempt

 

Pèlerinage Chemin Kempt

Sur le chemin des pionniers

Présenté par

la Municipalité de Ristigouche Sud Est


Novembre 2008

Le chemin Kempt

Construit en 1830, le chemin Kempt était le premier lien terrestre entre le Bas-Canada et l'est du continent. La section au Québec s'étendait 98 miles entre ce qu'on connaît aujourd'hui comme étant Listuguj et Grand Métis. L'autre section s'étend dans les provinces Maritimes de Campbellton à Halifax. Le chemin a été construit pour des considérations militaires puisqu'à cette époque, les colonies avaient peur d'être envahies par les États américains au sud. Le chemin utilisé jusque là était le portage du Témiscouata. Le chemin Kempt à l'écart de la frontière américaine assurait la sécurité du pays.

C'était une route de passage extrêmement difficile. Beaucoup de gens sont morts de froid ou morts noyés dans la rivière Assemetquagan. Le gouvernement instaura des postes le long du chemin pour venir en aide aux voyageurs.

Le chemin Kempt a été l'axe qui a servi au développement du territoire de la vallée de la Matapédia. On retrouve encore aujourd'hui des chemins et des rues dénommés Kempt dans plusieurs villages. Par endroits, le chemin Kempt est aujourd'hui la route 132. Ailleurs, c'est un sentier VTT.

Dans la municipalité de Ristigouche Sud Est il y a le Centre d'interprétation du chemin Kempt. Chaque année, le Centre reçoit des demandes d'information de gens qui aimeraient marcher tout le chemin Kempt. C'est de là qu'est née l'idée d'un pèlerinage du chemin Kempt.


Projet


On connaît le succès de la Grande Traversée de la Gaspésie et l'intérêt grandissant pour le Sentier international des Appalaches, de même que l'intérêt pour le pèlerinage de Compostelle en France. Le projet de route de pèlerinage offrirait une nouvelle option au Québec à ceux qui ont envie d'un défi personnel et qui explorent leur spiritualité, sur un sentier accessible (distance, dénivelé, chaussée). Le projet rejoindrait aussi l'intérêt déjà prononcé pour la généalogie.

Le chemin est déjà praticable et ne nécessiterait pas de frais d'entretien.

On voudrait développer des outils tels de bonnes cartes géographiques, un site web, un carnet descriptif des points d'intérêts pour les marcheurs et possiblement un programme auditif que les marcheurs pourraient télécharger dans un lecteur MP3. Les informations toucheraient tant l'histoire du chemin Kempt que la généalogie des familles y ayant habité, une interprétation de l'usage actuel du chemin ainsi que des réflexions poétiques inspirantes. Quelques indicateurs simples le long du chemin renverront les marcheurs au carnet descriptif ou au programme auditif.

Dans un premier temps, les efforts seront mis dans le développement du tronçon Ste-Marguerite à Ristigouche Sud Est, en passant sur le territoire de la ZEC Casault. Cette section est inhabitée et se prête bien à l'imaginaire du passage et du défi solitaire, tout en étant sécuritaire. On invitera les pèlerins à parcourir la route de leurs ancêtres, des pionniers qui ont affronté des conditions difficiles.

Il est souhaité que les pèlerins utilisent les services de transport et d'hébergement locaux dans la région et qu'ils ne dorment pas le long du parcours. Ils seraient transportés matin et soir à différents points de rencontre sur le chemin Kempt. Ils seraient nourris et hébergés dans les gîtes, qui leurs fourniraient également un dîner pour emporter. Les services de transport se chargeraient de transporter les pèlerins le long du parcours pour qu'ils puissent marcher les différentes sections à leur rythme.

Forces du projet

-caractère historique original et inexploité du tracé de Grand Métis à Halifax

-présence du Centre d'interprétation du Chemin Kempt

-reconnaissance du nom Kempt dans la région (ex. Marché du chemin Kempt à Causapscal, projet éolien Vents du Kempt à Ste-Marguerite)

-chemin déjà praticable

-chemin plus facile à marcher que le SIA – et possibilité de lier les deux (aller-retour)

-chemin passant (VTT, travailleurs forestiers, etc.) pour apporter secours en cas de difficultés (majorité du chemin accessible par ambulance)

-Demande croissante pour le tourisme d'expérience ex. Compostelle

-possibilité de prolonger le parcours Kempt à l'avenir


Faiblesses

-Nouveau concept méconnu en région

-secteur peu desservi par les entreprises

-chemin passant – perturbant pour les marcheurs?

-manque d'intérêt pour les paysages sur une bonne partie du parcours



Le comité a dressé une liste sommaire des choses à voir le long du parcours. Voir annexe 1 : Inventaire


Investissements requis


Il faudra prévoir des investissements mineurs dans les installations physiques le long du chemin, notamment les marqueurs (bornes) et possiblement une toilette sèche à la rivière Assemetcouagan pour laquelle on pourra peut-être compter sur les Clubs de motoneige et VTT pour l'entretien. On demande aussi quelques affiches à St-Fidèle, un village exproprié, pour indiquer les anciens habitants des lots ainsi qu'une affiche marquant le cimetière. Il y a aussi de l'interprétation à faire pour le cimetière de Broadlands, de même que quelques réparations de ce cimetière.

Pour accompagner les marcheurs, nous voulons une carte géographique, un carnet du marcheur, et un programme audio à télécharger sur un lecteur MP3. Le développement de cet outil d'interprétation représente sans doute le plus grand investissement du projet. Il doit comprendre plusieurs volets: l'interprétation historique et généalogique, l'interprétation de l'usage actuel du chemin, ainsi qu'un commentaire artistique/poétique/spirituel sur le passage du temps.

Pour soutenir la promotion du parcours, il faudra un site web qui rassemble toutes les informations, points de vente du carnet du pèlerin, téléchargement pour lecteur MP3, lien vers les entreprises qui offrent des services aux marcheurs.

Il faudra prévoir une promotion lors du lancement et la coordination de la marche d'ouverture.

Les frais récurrents seront faibles. Il faudra s'assurer de l'entretien des marqueurs, de l'entretien du site Web et de la publicité annuelle. Il faudra fournir les carnets aux points de vente. On propose un comité inter municipal soutenu par le comité Héritage chemin Kempt pour veiller au suivi une fois le projet mis en place.

Conclusion

Le projet a été proposé à l'origine par Héritage Chemin Kempt, avec l'appui de la municipalité de Ristigouche Sud Est. Cet organisme à but non lucratif basé à Ristigouche Sud Est, a invité un groupe de personne intéressées à former un comité pour faire avancer ce projet. Ce comité, qu'on nomme actuellement Groupe de Travail du pèlerinage du Chemin Kempt, propose des idées pour développer le pèlerinage et communique avec les différentes intervenants en tourisme et développement économique des deux régions pour proposer le projet. Il n'y a pas d'organisme porteur du dossier.

Nous devons promouvoir l'idée du pèlerinage Kempt et identifier un ou des organismes porteurs ainsi que des sources potentielles de financement. Étant donné que le parcours chevauche deux MRC, il faudra faire davantage de démarches pour en coordonner le développement.

Nous invitons donc les différents organismes à explorer l'idée d'un parcours de pèlerinage. Les membres de la Table de concertation se feraient un plaisir de présenter le projet lors des différentes réunions des organismes intéressés.



08/02/2009
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